Scoot un jour scoot toujours à Chiang Rai!! - Thailande



Chiang Raï est la parfaite base pour s’enfoncer dans la montagne tout près des frontières du Laos et de la Birmanie. Nous passons 5 jours dans cette ville aussi importante que Chiang Maï, sur le plan historique, bien que plus rurale. Il y est bon de flâner sur les marchés le soir à la recherche d’une nouvelle street food.
Au passage, la cuisine Thaï c’est un vrai parcours du combattant pour Marion (toujours allergique au poisson), les cuistots adorent la sauce aux poissons et ils en mettent partout. Son test consiste à prendre les aliments pour s’en badigeonner le bras afin de vérifier si une réaction cutanée apparaît. Avec du riz blanc ça passe, mais dès que ça touche aux plats en sauces, son bras devient vite gluant et multicolore. Imaginez une minute la tête des cuisiniers regardant Marion se tartiner le bras en le scrutant attentivement pendant 2 minutes avant de toucher à son plat… Ah ils sont Français, c’est sûrement pour ça J ?!
Heureusement, une fille nous a gentiment écrit sur un bout de papier les instructions à montrer jusqu’à la fin du voyage ; et ça fait toute la différence croyez nous !

Autour de Chiang Rai, nous avons particulièrement scotché sur le White Temple, une œuvre d’art sortie du cerveau d’un ovni plutôt que d’un architecte. Une statue de Prédator nous accueille à l’entrée comme nous invitant par intimidation à nous délester des 50 Baths (1€50) de droit de passage. L’intérieur comme l’extérieur du temple est complètement barré, une statue géante de Bouddha cohabite avec les Pokémons, Iron Man, Matrix et même Michael Jackson sur un grand mural à 360 degrés. Bien évidement Bouddha est au-dessus de tout ; un contraste avec notre monde matérialiste ? Voilà peut-être une piste…

Sans transition aucune, savez-vous que la Thaïlande est Numéro 1 sur les ananas en boites de conserve et les crevettes surgelées ? A ressortir en soirée, ça fait toujours distingué !

Nous quittons la ville pour Doi Mae Salong, situé à une poignée de kilomètres de la Birmanie. Ce village fût construit dans les années 60 par les maquisards Birmans fuyant la Jonte militaire. Les cultures d’opium qui finançaient la lutte contre le régime ont disparu au profit des plantations de Thé. Même si le village est aujourd’hui sécurisé, la frontière Birmanie/Thaïlande reste sensible.
Pour s’y rendre, une belle route sinueuse aux montées proches des 10% nous accueille sur 80 km. A deux sur notre scooter on est obligé de se pencher en avant pour ne pas avoir à descendre et le pousser. Des vrais professionnels ! Le grand avantage de rouler aussi lentement c’est que l’on a du temps pour admirer les champs de thés en paliers. Et quand l’envie nous vient, on profite pour faire une pause dans un village, un champs d’ananas ou près d’une cascade. A quel bonheur !
Une fois sur place, ambiance village de montagne. Les Akhas, ethnies d’origine chinoise, nous étonnent avec leurs coiffures exubérantes. Aucune photo, on n’a pas osé, mais quelle prestance. Leurs coiffures font pensées aux costumes traditionnels alsaciens, on raconte même que l’enlever pour dormir serait mal vu. La tradition n’est pas censée être pratique J
Monter jusqu’en haut sans boire le thé du coin c’est comme un rouleau de printemps sans feuilles de menthe, ça se fait pas. Avant le retour, petit stop dans un bastringue à thé pour un service à volonté. Nico a perçu des notes de céréales rances au thé vert et Marion plutôt du jasmin... les palais divergent.
Et c’est dans la même position mais inclinés en arrière cette fois ci que nous sommes redescendus tout en contrôlant la vitesse. Nous repensions aux freins qui ont lâché plusieurs jours auparavant. Finir façon omelette thaïlandaise sur le bas-côté ça fait mauvais genre.

Le scooter c’est la vie ! Depuis que nous en faisons, nous voyons la vie en rose !  250 km de montagnes et autoroutes en 3 jours, les jambes arquées façon cow boy nous étions repus de notre escapade du week-end.  De toute façon, une profonde antipathie des voyages en bus s’est emparée de nous, c’est bien simple, nous tournons de l’œil à chaque gros bus croisé ! Les deux roues nous donnent une nouvelle fougue, et quel panache !
Notre visa de 30 jours s’arrête déjà et pour le renouveler, un aller-retour de 10 jours au Laos s’impose. On book donc un slow boat de 2 jours sur le Mékong pour une croisière vers Luang Prabang… que l’on vous contera très bientôt.

Des bisous

Les Tops et Flops :

Top : Se gaver de Gyozas, les raviolis chinois, plusieurs fois par jour J
Flop : Nico essaie de communiquer avec les locaux, juste avant de monter sur le bateau. Il entend phonétiquement dans une conversation « Sakavomi »… ni une ni deux, il s’approche de notre chauffeur et lui dit « tu connais le mot sac à vomi ? Sac à vomi, sac à vomi ? » Marion : « euh Nico tu fais quoi là ? »

Le White Temple, une œuvre d'art plutôt qu'un temple

L'art dans toute sa splendeur... bienvenue au temple!


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