Oeste Camino°°

Ayant reçu plusieurs remarques de votre part sur la soit-disante douceur de vivre de notre voyage : vous avez gagné, nous voilà dans le grand froid !! Finis les belles plages, le farniente, les jus d’eau de cocos et les maillots de bains échancrés. A partir de maintenant c’est du sport! Un rapide vol depuis Buenos Aires nous amène donc jusqu’au bout du monde (littéralement) : Ushuaia. Ravalez vos sourires en coins, nous avons déjà écumés les blagues sur Nicolas Hulot et les gels douches avant vous! ;-) Ushuaia c’est la fameuse Terre de Feu, le détroit de Magellan, et surtout la ville la plus australe. Au-delà de ce symbole, il s’agit surtout de notre point de départ pour remonter la Patagonie. Randonnées et treks au programme. Nous commençons par une mise en jambe au parc national Tierra del Fuego histoire de tester nos vêtements techniques, s’assurer de notre « superbe » condition physique et vérifier notre résistance au froid. 16 km plus tard… le résultat n’est pas fameux

Décidément ce n’est pas simple pour nous de traverser des frontières après le fameux : « tu n’as pas de billet de retour tu ne rentres pas dans l’avion » (cf. 1 er post), cette fois on n’a pas de moyen de transport pour traverser la frontière. En théorie, traverser la frontière Brésil/Argentine c’est plutôt facile, il faut prendre un bus brésilien jusqu’à la douane, descendre, faire tamponner son passeports pour sortir du pays, prendre un bus argentin, jusqu’à la douane, s’enregistrer et reprendre ce même bus. Un jeu d’enfant !! Mais que fait-on quand le fameux bus argentin passe devant nous mais ne veut pas s’arrêter... ? Nous sommes accompagnés de deux français, puis deux espagnols nous rejoignent. On rigole bien mais déjà 5 bus passent devant nous sans s’arrêter… l’heure tourne et nous voilà bloqués entre les 2 frontières, BRAVO !! Ces derniers proposent de rejoindre à pieds le poste de frontière Argentin situé 4 kms plus loin. Brillante idée ! Nous

Boa tarde ! En jetant un rapide coup d’œil sur la carte juste au-dessus, vous verrez que l’on a parcouru pas mal de chemin depuis Itacaré. Comme promis, l’incontournable Rio, sans quoi un voyage au Brésil serait comme Paris sans sa tour Eiffel. Nous avons fait le tour des grands classiques, le Corcovado, l’ancienne Favela de Santa Teresa et le mythique quartier de Copacabana. Notre coup de cœur reste le Pain de Sucre avec sa superbe vue à 180° sur la ville. Nous dormions dans le quartier populaire de Catete, où il est bon de s’y perdre pour ses brocanteurs improvisés, son street art omniprésent et ses lanchonetes gourmandes (petites cantines locales avec des buffets aux poids). D'ailleurs il semblerait que nos corps commencent légèrement à saturer des beignets à la viande au goûter :-) (cf. : 1er flop). Nous filons à Paraty, village de pêcheur où les Cariocas (nom donné aux habitants de Rio) se rendent pour le weekend. Peut être le meilleur stop que l’on ait fait d