Oeste Camino°°

La route de Rio nous emmène à Itacaré, on ne s’y arrête pas par hasard, nous savons que c’est LA ville pour surfer à Bahia. On sent l’esprit surfeur dès l’arrivée... Petite chanson des Beach boys en tête, des barbus tatoués faisant pour un rien le signe Shaka … c’est sûr on y est ! A peine débarqué on signe pour 3 jours de surf avec Tarek, le prof, et pour le même prix Marco, son pote surfeur venu d’Hawaï. Ce dernier est en pleine remise en forme, sa nouvelle philosophie : mind, body, soul & spirit. Si tu as que l’esprit, tu es ennuyeux ; si tu as que le corps t’es con! Ils sont marrants ces surfeurs Hawaïens. Larissa, la compagne de Tarek, nous sert de chauffeur jusqu’au spot de surf. C’est l’occasion pour nous d’apprendre quelques mots de plus en Portugais, et pour elle en français et anglais, la vieille Volkswagen se transforme en mini tour de Babel. Rencontrer du monde, quel bonheur ! Et c’est sur la magnifique plage de Engenehoca que nous avons le pl

C’est le petit déj’ au bord des lèvres que nous commençons ce 2 ème post. Il faut dire que les 2h15 de bateau dans une mer agitée n’ont pas aidé. L’aventure peut encore attendre, nous venons de passer une semaine dans les îles de Morro de Sao Paulo et Boipeba. Le guide du Routard 2012 (grand cru !) nous fait un topo assez critique sur Morro, la description ressemble à ce que l'on pourrait lire sur Saint Tropez. Nous voulons voir par nous-même. L’ambiance est chaude, on sent que la nouvelle middle-class de Salvador en a fait l’un de ses QG. L’ancien village de pécheurs bien typique a laissé place aux strings, pools partys dignes de clips hip hop et restaurants de plages hors de prix. Heureusement quelques plages paradisiaques et désertes au sud de l’île résistent encore et encore J . Plusieurs locaux nous apprennent qu’au sud se situe une île plus … authentique : Boipeba. Le challenge n’est pas de s’y rendre mais de comprendre COMMENT. Dès que l’on essaie de sort

Bom dia !! Il semblerait que chaque voyage ne commence jamais comme prévu. On a pu le vérifier à Madrid ; après 6 heures d’attentes, toutes les vérifications de sécurité en France puis en Espagne, après validation du billet d’avion. On nous lance au pied de l’avion et en Portugais ‘ pas de billet de retour, pas d’avion ’. La panique totale !!! Recherche de billets de bus et d’avion sur internet, négociation dans le vide. Un autre passager est dans notre cas. Rob, un anglais, on s’entraide et il achète un billet retour à 3 000 pounds (le voilà plus léger), il rentre dans l’avion. 30 minutes plus tard... nous sommes toujours assis par terre devant les portes de l’avion, tremblotant et cherchant une solution, le contrôleur à bout nous laisse finalement passer. Victoire ! Merci à nos talents de négociations (je pense qu’on faisait pitié). Bref, le plus important c’est le résultat. L’avion aura 1h de retard, sacrés français. ;-) Nous débarquons après 17h de voyage à