Chutes d'Iguacu et arrivée à Buenos Aires - Brésil/Argentine

Décidément ce n’est pas simple pour nous de traverser des frontières après le fameux : « tu n’as pas de billet de retour tu ne rentres pas dans l’avion » (cf. 1^er post), cette fois on n’a pas de moyen de transport pour traverser la frontière.

En théorie, traverser la frontière Brésil/Argentine c’est plutôt facile, il faut prendre un bus brésilien jusqu’à la douane, descendre, faire tamponner son passeports pour sortir du pays, prendre un bus argentin, jusqu’à la douane, s’enregistrer et reprendre ce même bus. Un jeu d’enfant !!

Mais que fait-on quand le fameux bus argentin passe devant nous mais ne veut pas s’arrêter... ?

Nous sommes accompagnés de deux français, puis deux espagnols nous rejoignent. On rigole bien mais déjà 5 bus passent devant nous sans s’arrêter… l’heure tourne et nous voilà bloqués entre les 2 frontières, BRAVO !!

Ces derniers proposent de rejoindre à pieds le poste de frontière Argentin situé 4 kms plus loin. Brillante idée ! Nous formons un convoi exceptionnel et ramassant une uruguayenne au passage. Sous un soleil de plomb et nos sacs sur le dos, 4 km ça calme un peu.

Bien évidemment, 2 autres bus pleins de voyageurs nous passent sous le nez…Je le retiens l’autre avec ses idées lumineuses ! 

Une fois arrivé, on fonce direction les chutes d’Iguaçu. La nature nous a réservé quelque chose de grand, de puissant, de symphonique même, avec les petits coatis aux trompettes, les toucans aux flûtes et les iguanes bien en place pour les grosses caisses, le tout diriger par le flow rauque des cascades. On s’emballe un peu mais comment raconter ce spectacle autrement?!

…20 heures de bus plus tard…

Ayant pas mal bourlingué ces 15 derniers jours, nous attendions avec impatience notre petite semaine à Buenos Aires. Il faut sortir, boire des coups, se coucher tard, se faire mal quoi! J

Nico prends une semaine de cours d’Espagnol histoire de ne plus zozoter dès qu’on lui demande son prénom, quand à Marion, cours de Yoga chaque matin.

Avec les gars de la classe on se retrouve à la Bomba de Tiempo (une institution ici), super batucada avec des variations de rythmes tendant vers le transe qui se déroule dans un ancien hangar désaffecté de BA. C’est quelque chose ! C’est aussi l’occasion de goûter le Fairnett Coca, cocktail du coin (sorte de Jägermeister mélangé avec du coca).

Le spectacle continu dans la rue, une autre batucada nous attend à l’extérieur pour tous nous diriger, en rythme et danses, vers une boite de nuit pour continuer la fête. On était beau en cours le lendemain!

On continu sur notre lancée plus tard dans la semaine ; nous retrouvons, Mickael, rencontré il y a 3 ans lors de notre voyage en Inde. Il habite ici et nous contacte pour un barbecue/match de foot avec ses amis, après le match la piste de danse se met en place et Ricky Martin et Enrique Iglesias (Yo sin ti y tu sin mi esto no me gustaaaaa... ) prennent vite le relais. C’est fou à l’étranger, on danse sur tout et n’importe quoi. On les embrasse !! Toujours aussi beau en cours le lendemain !

On commence à s’habituer à notre quartier San Telmo, the place to be pour le Tango! On ressent vraiment un côté européens dans cette ville niveau architecture et gastronomie. L’après-midi nous partons sur les traces d’Eva Perón (Evita), de la Casa Rosada, bureau présidentiel de son mari au cimetière de Recoleta où elle repose. Chaque weekend, les ferias s’installent dans le quartier. En bref il y fait bon vivre et notre avion pour Ushuaia a précipité notre départ avec un petit regret.

Surtout qu’à Ushuaia… il neige…

Gros bisous et n’hésitez pas à nous laisser des commentaires (ça nous occupe :-)

Les Tops et Flops:

Top : Commander du vin au verre (el vino de la casa) c’est recevoir un ballon de 33 cl plein…

Flop : …Mon dieu qu’il est affreux ! Les dégustations seront pour plus tard.

Le passage de la frontiere

Coatis

Quartier de la Boca

Marché couvert de SanTelmo

Casa Rosada